ORANGE Kamouraska

Exposition collective dans le cadre d’Orange 2018 : Antenne Kamouraska

6 octobre 2018 au 6 janvier 2019 – Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation de La Pocatière

La région de La Pocatière est reconnue comme le berceau de l’agriculture et de l’horticulture au Québec. Arrimons le mandat de Vrille à ce constat : l’organisme choisit soigneusement des espaces d’importance à la communauté comme lieux de résidence de création en art actuel. Vrille s’insère au cœur du territoire investi, tout en encourageant des partenariats interdisciplinaires d’ordre technologique, patrimonial et bien sûr, agroalimentaire. En effet, ORANGE Kamouraska se manifeste ipso facto. Le premier volet est né en 2015 de la cinquième édition d’ORANGE sous le thème de Les Viscéraux. Cette année, « la traçabilité » interpelle les forces de la Montérégie et du Bas-Saint-Laurent à saisir à nouveau l’occasion de réaliser une antenne interdisciplinaire fertile qui rayonne depuis le Kamouraska. Vrille est fier de se conjuguer à une équipe dynamique à Saint-Hyacinthe et de bénéficier ensemble d’une vivacité accrue.

En collaboration avec les commissaires Isabelle et Marie-Ève Charron, une sélection ciblée a été retenue pour le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation, mettant à l’honneur les projets liés à des partenaires régionaux : des dessins en pigments de poudre d’Andréanne Godin, artiste en résidence à La Société des Plantes de Kamouraska; une œuvre sonore de Magali Babin, accessible par un code QR apposé incognito en rayon sur des cannes de sirop d’érable, grâce à un jumelage à l’acériculteur Simon Deschênes (de l’érablière Marc-A. Deschênes de Saint-Jean-Port-Joli); et enfin un dialogue international, à la fois formel et discursif entre le film Épisode de la mer — signé par le duo d’artistes néerlandais Lonnie van Brummelen & Siebren de Haan, sur la résilience de la communauté de pêche d’Urk, aux Pays-Bas — et un documentaire sur la pêche à l’anguille, pratiquée dans le Bas-du-Fleuve depuis des générations.

Je tiens à remercier le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation, le Musée de la mémoire vivante, le Comité de la Chapelle du quai de Rivière-Ouelle et surtout le Programme de partenariat territorial en lien avec la collectivité du Bas-Saint-Laurent du CALQ et ses partenaires, sans lesquels cette deuxième édition d’ORANGE Kamouraska ne serait pas possible.

Commissaire : Marie-Ève et Isabelle Charron