Jiwan Larouche

Topographies marginales • Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation

9 — 29 septembre

Topographies marginales est un projet qui explore la relation entre géographie et identité queer à travers la création de sculptures intégrant des techniques de moulage, d’assemblage textile et de broderie. Inspiré par les cabourons, ces collines typiques du Kamouraska, l’œuvre mettra en relation ces formations naturelles avec les corps invisibilisés par la société, en particulier ceux de la communauté queer. Les objets, documents et œuvres d’art du Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation constitueront également des sources d’inspiration pour l’artiste. Topographies marginales est un projet participatif qui incorporera des éléments créés par la communauté et tissera des liens entre le paysage et l’identité, donnant ainsi forme aux récits marginalisés.

Au Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation :

Présentation d’artiste le 11 septembre à 19h30

Visite de l’atelier de Jiwan Larouche les jeudis de 10h à 12h et les samedis de 15h à 17h pour observer le projet en cours de réalisation, échanger avec l’artiste et participer à la création de l’œuvre

Atelier d’art textile animé par Jiwan Larouche le dimanche 29 septembre de 14h à 16h dans le cadre des Journées de la culture

Biographie de l’artiste

Issu·e du monde de la marionnette et du théâtre, Jiwan Larouche développe des créations hybrides où se rencontrent les univers animaux, végétaux et humains. Iel s’intéresse à la fluidité de l’identité, à la diversité des corps, ainsi qu’à la relation entre les humains et la nature. Son travail a été présenté au Centre Materia, au Musée de la Civilisation de Québec, au Musée du Bas-Saint-Laurent et au Diamant. Iel est récipiendaire du Prix Matéria (2022), du Prix Maison des métiers d’art de Québec (2022) et du Prix Coup de cœur Télé-Québec (2022). Iel réside à Québec et fait de la médiation culturelle autant avec les enfants que les ainé·es, de même que travaille à l’Œil de poisson comme technicien·ne de l’atelier de métal.

Pied-tubercule, crédit photo Guillaume D. Cyr.